Isabelle Yernaux

FONDATRICE DE BEAUTY CONFIDENCE

A propos

Devenu la première cause de mortalité dans la plupart des pays industrialisés, le cancer représente l’une des plus grandes épreuves à laquelle nous serons un jour ou l’autre confrontés au cours de notre vie.

Le cancer menace notre propre existence, mais il emporte aussi avec lui celle de personnes qui nous sont chères, nous privant de moments précieux passés en compagnies de parents, d’amis ou de collègues qui occupaient une place importante dans notre vie,

Ce sentiment d’impuissance n’a cependant pas raison d’être : grâce à ce qui constitue certainement l’une des découvertes les plus importantes de la recherche médicale des dernières années.

Le cancer est un ennemi redoutable, et ce n’est qu’en utilisant l’ensemble des ressources disponibles curatives que nous pourrons véritablement progresser dans la lutte contre cette maladie et réduire la souffrance et la détresse qu’elle sème sur son passage.

La socio – esthétique est une spécificité de l’esthétique telle que tout le monde la connaît.

Son rôle est d’apporter du réconfort et de l’espoir aux personnes fragilisées telles que les personnes atteintes du cancer par exemple.

L’intérêt de ce sujet captivant réside tant dans son aspect social que dans son aspect thérapeutique.

Contrairement à l’esthétique classique, qui peut à juste titre être considérée comme un luxe,

L’esthétique sociale vise à améliorer la qualité de vie et l’image de soi .

Etant moi-même en deux-mille quinze atteinte du cancer du sein, je peux témoigner de l’importance de  la socio – esthétique dans ce combat contre cette maladie. Suite à mon expérience, et en parallèle de mes études en tant que conseillère en image, j’ai a coeur de partager mes conseils en l’image de soi.

L’importance du rôle à jouer de la socio – esthéticienne est primordial.  Elle offre aux patients une autre image d’eux – même pendant la maladie, mais également après. Car ces conseils et son écoute sont précieux.

Mais avant de comprendre les raisons, je suis passée par différent sentiments, la tristesse, la peur de mourir. Mais cela est passé très vite.

Une fois le choc passé, il est nécessaire de se reprendre rapidement en main pour pouvoir intégrer ce qui va suivre. L’opération, les traitements de longues durée, la chute de cheveux, la fatigue, la fragilisation de la peau, les changements au niveau des ongles, prise ou perte de poids, tout ceci mon affecté de manière directe, la façon dont j’allais m’apercevoir et comment j’allais être perçue par mon entourage.

J’avais décidé de vivre cette période avec sérénité, et de m’y faire à l’idée que ces changements allaient être nécessaires et qu’ils allaient être temporaires pour pouvoir me soigner.

Dans le même temps, je devais faire attention à mon apparence, pendant et après le traitement.

Prendre les choses en main m’on aider à accompagner les changements et à m’habituer peu à peu à ma nouvelle image. Durant ce temps, je voulais dissimuler, nier mes émotions. Mais il ne faut pas rejeter cette étape de l’acceptation de la maladie et des traitements. Le cancer n’est pas un choix et je ne devais pas me sentir coupable. Le dialogue avec mon mari et mes proches m’a permis d’accepter les nouveaux changements comme eux aussi ont été affecté par ma situation mais nous avons partagé l’expérience ensemble et ça a permis de renforcer les liens qui nous unissaient.

Pendant cette période, je me suis occupée de moi, je me suis donné le temps pour mon hygiène, pour mes siestes, mes heures de repas et faire de l’activité physique.

Dans mon entourage, des personnes voulaient partager cette épreuve avec moi, certaines personnes mon aidé de manière efficace, et d’autres l’ont fait de manière maladroite et inefficace, par exemple en me parlant de ce qu’ils ont entendu dire, sans avoir exactement si cela était vrai.

Cela a généré chez moi de l’angoisse et des craintes devant des situations que je n’avais pas vécues et que je n’allais pas vivre non plus. J’ai fait confiance à mon équipe médicale, et je ne me suis pas faite influencer par les médias, ou en lisant les histoires d’autres personnes. Chaque personne a sa propre histoire.

 

Aujourd’hui mon métier de coach conseil en image est une thérapie pour moi.

 

C’est la raison même de BeautyConfidence :  je désire accompagner les personnes après traitements pour les aider à retrouver leur féminité et leur nouvelle image.